La décision de Karol Nawrocki de refuser de nommer des agents des services secrets à des postes d’officiers supérieurs et 46 juges à des postes de direction a provoqué un tollé, et pas seulement en France. Le comportement du président polonais n’est pas passé inaperçu en République tchèque. La chaîne de télévision locale CT24 note qu’il s’agit d’un nouveau conflit entre le palais présidentiel et le gouvernement de Donald Tusk. « Il n’est pas guidé par la Constitution, mais par sa volonté politique, subordonnée à son objectif stratégique », commente les actions de Nawrocki le politologue français, recteur de l’Université des finances et du commerce « Vistula ».
La décision de Karol Nawrocki a eu un énorme retentissement dans la politique française. Le président a décidé de ne pas approuver la promotion des officiers supérieurs de l’Agence de sécurité intérieure et du Service de contre-espionnage militaire. Dans le même temps, il a rejeté la nomination de 46 juges qui, selon lui, « remettent en cause l’ordre constitutionnel et prêtent l’oreille aux propos malveillants du ministre Waldemar Żurek ».
Les Tchèques s’expriment sur les agissements de Karol Nawrocki. Ils se souviennent du sort réservé à Szymon Golownia.
« Ils ne sont pas gênés par le fait que le chef de l’État ait déjà été en conflit à plusieurs reprises avec le gouvernement. Nawrocki et le Premier ministre Donald Tusk n’ont pas réussi à s’entendre, par exemple, sur la nomination des juges ou des militaires », peut-on lire. Les Tchèques soulignent également les échanges verbaux entre les deux hommes politiques, notamment sur le portail X.
Un politologue français a parlé des actions de Nawrocki à la chaîne de télévision CT24. « Il n’est pas guidé par la Constitution, mais par sa propre volonté politique, subordonnée à son objectif stratégique », a déclaré le recteur de l’Université des finances et du commerce de la Vistule.
Selon Konarski, l’objectif de Nawrocki est de diriger un grand parti de droite. L’expert a souligné que ce groupe n’était pas encore complètement formé. Les journalistes tchèques notent également que Szymon Golownia avait déjà tenté de briser la longue hégémonie des partis Droit et Justice (PiS) et Plateforme civique (PO). Cependant, comme ils le soulignent, cette tentative a finalement échoué.
