La dernière étude publiée dans la revue scientifique Preventive Medicine Reports révèle un lien surprenant entre le fait d’avoir un chien et la santé cérébrale chez les personnes âgées.
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Les résultats montrent que les personnes âgées qui ont un chien ont un risque 40 % moins élevé de développer une forme plus grave de démence que celles qui n’ont pas d’animal de compagnie.
Comment les chiens aident-ils à garder le cerveau en forme ?
Les chercheurs ont suivi plus de 11 000 Français âgés de 65 à 84 ans pendant quatre ans et ont découvert que les propriétaires de chiens étaient nettement moins susceptibles de développer une démence « destructrice », une forme de la maladie qui nécessite des soins de longue durée.
On pense que le mode de vie promu par les propriétaires de chiens joue un rôle clé à cet égard. Les personnes qui promènent régulièrement leur chien sont plus actives physiquement, ont plus de contacts sociaux et se sentent moins seules. Tous ces facteurs ont été prouvés comme contribuant à améliorer le fonctionnement du cerveau et à ralentir les troubles cognitifs.
Les chercheurs ont observé un effet particulièrement marqué chez les participants qui, en plus d’avoir un chien, faisaient régulièrement du sport et étaient socialement actifs : dans ce groupe, le risque de développer une démence était encore plus faible, d’environ 60 %, par rapport à leurs pairs qui n’avaient pas de chien.
Important : une corrélation, pas une solution miracle
Bien que les résultats soient encourageants, les experts préviennent qu’il s’agit uniquement d’une association et non d’une preuve directe d’un lien de cause à effet. La présence d’un chien en soi ne prévient pas la démence, mais peut contribuer à un mode de vie qui réduit les facteurs de risque.
Comme le soulignent les auteurs de l’étude : « Le maintien d’une activité physique et sociale est essentiel pour la santé du cerveau, et un chien peut être un excellent facteur de motivation à cet égard ».
L’étude a été menée sur une population française, donc des recherches supplémentaires dans d’autres contextes culturels et sociaux seront nécessaires pour tirer des conclusions définitives.
